iir. DU CULTB PUBLIC. « C’est ici la maison de Dieu, et voici la porte du ciel » {Genèse 28, 17). La religion étant, comme son nom l’indique, le lien commun qui upit les hommes qui professent la même croyance, et le culte public étant la principale et presque unique manifestation de cette communauté de sentiment, on comprend que, dans toutes les religions, on ait regardé comme y étant étrangers ceux qui s’abstiennent du culte public. On s’explique• alors pourquoi les nations les plus puissantes, comme les popula־ tions les plus pauvres, ont apporté, les unes leur puissance et leur industrie, et les autres leur dernier denier à la construction d’édifices destinés à la prière publique. Mais dans notre divine religion le culte public a une origine particulièrement noble : c’est Dieu lui-même qui l’a institué et réglé. Ses ado* rateurs erraient encore dans le désert quand il ordonna la construction de son premier temple,, et le royaume d’Israël était.à peine consolidé quand le Seigneur commanda à Salomon d’ériger le sanctuaire de Sion , et imposa à tous les