II. DE L’UNITÉ DE DIEU. «Écoute Israël,1*Éternel notre Dieu, l’Éternel est UN מ (Dent. 6,4). Le fondement de notre croyance, l’idée qui la comprend tout entière et qui la résume le rnièux, c’est celle de Y unité de Dieu, que les savants appellent le monothéisme. La religion israéliteTa maintenue intacte, l’a professée dans tôute sa rigueur, et Ta en quelque sorte infiltrée dans les moindres pratiques de son culte et de la liturgie, comme dans l’àme de tous ses adhérents. Dieu est unique ; c’est-à-dire la Toute-Puissance est indivisible, imparlageable ; qu’il y a contradiction, absurdité palpable à admettre deux êtres doués de tous les attributs : de souverainété et de justice , puisque tout ce que l’un posséderait serait autant d’enlevé à l’autre, que leurs deux puissances se limiteraient et qu’aucune par conséquent ne mériterait plus d’être dite la Toute-Puissance ; car si l’un peut tout, l’autre lui est subordonné, et n’est plus Dieu. Dieu n’est pas seulement unique, il est UN ; c’est-à-dire qu’on ne peut pas plus établir, supposer même au dedans de lui une division d’or-