gences, Rome, la maîtresse du monde, élevaient des temples de marbre et d’or aux faux dieux. Ces nations illustres n’avaient-elles pas, elles aussi, atteint un haut degré de civilisation ? Et, cependant, n’ont-elles pas reçu comme un bienfait le divin Décalogue descendu du Sinaï, et dont Israël seul était dépositaire ? N’ont-elles pas reconnu., mais en altérant sa divine unité, le Dieu d’Abraham, d’isaac et de Jacob. — Cette unité sainte, voijà ce que les descendants des patriarches pourront enseigner aux nations ; car la vérité n’est pas toujours attachée au nombre et à la puissance, et Dieu se sert le plus souvent du faible pour instruire le fort. Mais, pour accomplir sa divine mission, il faut qu’lsraël s’en rende digne ; pour devenir le précepteur des peuples, il faut qu’il en soit d’abord l’exemple ; pour remplir son saint sacerdoce, il faut qu’il se purifie de toute iniquité, et se revête de vertu et de sainteté ; il faut que ses voies soient pures, ses mœurs chastes, sa foi inaltérable, et que toute sa vie soit un hommage glorieux rendu au Séigneur. Alors seulement pourra s’accomplir la parole divine et Israël devenir la bénédiction des nations. PRIÈRE.
Sois donc loué, ô notre Dieu, de nous avoir