vrai Dieu ; rien n’est plus évident, plus incontestable que ce rôle imposé auxdescendants d’Abraham.
Tandis que les hommes les plus illustres et les philosophes les plus éminents de l’antiquité païenne s’égarent dans les ténèbres de leurs systèmes, vivent dan^ l’idolâtrie et sacrifient à des milliers de faux dieux, l’historien voit au fond de l’Arabie, aux jours de l’antiquité ia plus reculée, une simple famille de bergers recevoir la révélation de la vérité suprême et adorer le Dieu UN. De même qu’un vaste fleuve qui doit rouler ses eaux puissantes à travers les villes et les royaumes, naît souvent par un filet d’eau d’une roche solitaire, ainsi la vérité divine, avant de se répandre dans le monde, a surgi d’abord dans un coin isolé de l’Orient, au milieu de quelques bergers innocents.
Certes / ce n’est point la méditation philosophiflue qui a conduit à la lumière ces hommes innocents et primitifs, nés et vivant au milieu de l’idolâtrie ; c’èst Dieu lui-même qui a appelé Abraham ; il s’est révélé à lui, il a conclu avec lui l’alliance éternelle, qui devait’faire des deseendants du patriarche hébreux les missionnaires du vrai Dieu. Aussitôt lé sceau divin s’imnrinftp sur Iaiip fvAnt. x 1- 1 :י