la grandeur de vos biens et à la grandeur de la misère du pauvre ; modérez et réglez vos dépenses afin de satisfaire à l’obligation que la loi divine vous impose : «S’il se trouve dads ton pays, dans une de tes villes, parmi tes frèfes, un indigent, n’endurcis pas ton cœur, ne ferme pas ta main devant lui; mais hâte-toi au contraire de lui ouvrir ta main ; ne le laisse pas succomber, rends-lui sa part, car il pourrait t’àccuser devant Dieu et tu en porterais le péché ; car c’est pour cela (pour la charité) que le Seigneur ton Dieu t’a béni dans toutes les œuvres et dans toutes tes entreprises » (Deut. 15, 7, 8, 10).
Artisans réduits à un travail dur et constant, ne le commencez jamais sans l’offrir à Dieu pour attirer ses bénédictions ; accomplissez votre tâche avec exactitude et loyauté. Négociants occupés de votre commerce, que le travail et la probité en soient la base ; préférez l’honneùr à la fortune, n’enviez pas les grandes richesses ; elles sont sujettes à la corruption.
Et vous, pères et mères de famille, vous devez à vos enfants une éducation israélite et une profession honorable. Malheur à vous, si vous négligez de les leur donner ! Vous vous préparez de cruels chagrins dans ce monde et une terrible