Oh ! que les joies de cette vie sônt fragiles et périssables ; un jour a suffi pour détruire cette félicité terrestre qui faisait mon orgueil ! Oui, Seigneur, tu es juste, car j’ai péché. En mettant uniquement ma confiance et ma joie dans les affections de ce monde, je n’ai point assez songé que tout t’appartient, que nos biens et notre existence sont un dépôt que tu peux nous retirer, et qué nous devons être prêts chaque jour à te 4e restituer.
Mais ta miséricorde est aussi grande que ta justice^ et j’ai foi dans ton amour. C’est près de toi que je cherche ma consolation , car toi seul, mon Dieu , tu peux guérir la blessure de mon cœur, toi seul tu :peux rendre le courage et l’espoir à mon âme accablée.
Protecteur de la veuve et des orphelins, toi qui à chaque page de tes Saintes-Écritures leur promets ton appui, j’implore ta bonté en faveur de mes enfants ; ne nous abandonne pas dans notre détresse , sois notre soutien et notre refuge. Veille sur moi, mon Dieu, et assiste-moi, pour que je puisse suffire à l’entretien et à l’éducation de ces pauvres délaissés. Préserve-nous de tomber à la merci des hommes , et fais que tout nous parvienne par ta sainte bénédiction. Veille sur mes pauvres enfants qui n’ont