de moi le malheur de rendre amère la nourriture qu’il gagne pour moi et mes enfants. Que je n’oublie jamais que les travaux de l’homme surchargent son âme de soins et de soucis, et que le devoir de la femme, sa mission la plus douce, est de ramener le calme et la sérénité dans *son cœur par sa.déférence à ses volontés et par son caractère doux et indulgent. Que les joies de mon mari soient les miennes ; que ma sympathie affectueuse adoucisse ses peines, et que je sois sa compagne fidèle dans le malheur comme dans le bonheur ! Guide-moi, Seigneur, comme tu as guidé la femme forte dont parle la Sainte-Écriture ; faismoi connaître èt pratiquer toutes les vertus domestiques. Connaissant le prix d’une vie vertueuse et modeste, je me préserverai aisément du désordre où se plongent les femmes qui ne trouvent leur bonheur que dans les pafüres et les vani tés mondaines. Accorde-moi, Seigneur, ces ornements de l’âme, ces vertus impérissables du coeur, que l’âge ou la maladie ne pourront pas m’enlever,
- afin qu’après la perte de la jeunesse et de ses
avantages, il me reste encore des attraits qui puissent captiver l’affection de monépoux. Amen. 31•