pour chercher La consolation et l’espérance auprès de Celui qui peut guérir toutes les plaies. Le malheur, est venu me visiter ; mais tu ne fais rien en vain, tu ne châties pas sans cause ; tu ne m’envoies la douleur que pour éprouver ma foi et ma confiance ; tout ce qui vient de toi ne peut être que pour mon bien, et je dois l’âccepter avec humilité et résignation, en disant comme Job : « Heureux l’homme que Dieu éprouve ! (Job 34,10). Suis-je donc seul à souffrir dans ce monde , et même parmi les plus heureux en est-il un qui ne porte son fardeau de peines ? Combien de mes semblables !dus vertueux et plus dignes que moi ont souffert, et souffrent chaque jour bien plus que moi ! combien d’entre les justes ont béni et glorifié le Seigneur au milieu des souffrances. Et moi qui ai si peu fait pour mériter tes faveurs, ou pour racheter mes défauts, j’aurais le droit de me plaindre ou de me laisser aller au désespoir ! Non, l’adversité ne peut étonner et surprendre que celui qui attend tout son bonheur de cette vie fragile ; mais sur cette terre de misères la stabilité n’existe en aucune chose : € L’homme né de la femme vit peu de temps, et
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