Et tu m’as guéri, ô Seigneur. Tu sauvas mon âme près de l’abime ; Tu me ranimas sur le bord du tombeau. Fidèles serviteurs du Seigneur, Rendez grâce à son saint nom. Son courroux est passager, Car il désire notre salut. A l’affliction et aux larmes du soir, 11 fait succéder l’allégresse du matin. Un tranquille bonheur m’avait aveuglé, Je croyais que je ne pouvais plus chanceler. Tu avais élevé ma force comme une montagne ; Mais tu as caché ta face, et j’ai été consterné. C’est toi, Éternel, que j’invoque ; Alors c’est toi seul que j’implore : Que te servira ma perte, Si je descends dans la tombe ? La poussière peut-elle te rendre grâce ? Raconter3-t־elle ta vérité ? Exauce-moi, ô Seigneur ; Sois-moi miséricordieux, sauve-moi ! Mais déjà tu changes mon affliction en triomphe ; Tu détaches mon cilice et tu m’environnes de joies. C’est pourquoi je chanterai à jamais ta gloire, Et je te rendrai grâce éternellement.
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