afin qu’elle s’élève de degrés eu degrés vers le séjour radieux des esprits ! Amen. PENSÉES SUR LA CHARITÉ. « Ne dites point je traiterai cet homme là comme il m’a traité. — Si votre ennemi a faim, donnezlai à manger ; s’il a soif ,offrez-lai de l’eau » (Prov. 24,29 et 25, 2i). Aimer nos semblables comme nos frères, comme nous-mêmes, leur souhaiter et leur faire tout le bien que nous pouvons ; les défendre en leur absence, les aider de nos conseils, les soutenir dans le malheur, les consoler dans l’afflic• tion ; nous réjouir de leur joie, nous affliger de leur peine, tels sont les devoirs que la charité nous impose, et qu’à chaque page, ô Seigneur, ta sainte loi prescrit à l’israélite. Aimer nos semblables, est-ce seulement s’abstenir d’en dire du mal ou de leur en faire ? Estce cette vertu négative que le cœur le plus indifférent et même le plus dur peut éprouver ? Oh non 1 telle n’est pas, Seigneur, telle ne saurait être ta loi d’amour. La charité, la plus sublime des vertus, est une bonté active qui me pousse à m’occuper du bonheur de mon prochain comme de mon propre
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