dans mon cœur, quand je songe aux malheurs de mes ancêtres.
La magnificence et la splendeur d’Israël, Jérusalem, est tombée; le saint temple élevé à la gloire de ton nom, a été profané par des mains impies; tes autels ont été renversés, ton sanctuaire a été dévoré par le feu; la glorieuse cité dort depuis des siècles sous la cendre.
Hélas! elle est tombée la reine de Juda! elle est couchée, abandonnée dans la poussière; ses enfants sont dispersés au loin, et semblable à la veuve délaissée, elle s’est éteinte dans le deuil et dans les larmes!
Mais tu es juste, mon Dieu; après les plus touchants avertissements ta main s’est appesantie sur Jérusalem; ses enfants ont été exilés loin de ses murs en ruines, parce qu’ils ont abandonné et profané ta sainte loi. Dans l’orgueil de leur prospérité, ils avaient oublié que c’est à toi, Seigneur, qu’ils devaient leur gloire et leur grandeur; ils avaient suivi les penchants déréglés de leur cœur, négligé tes préceptes, dédaigné tes menaces, oublié tes promesses et désobéi à tes commandements.
Oui, les péchés d’Israël ont causé la chute et la destruction de Jérusalem; ils ont porté la désolation et la honte dans Sion, ils l’ont indigne-