coeur comme dans un sanctuaire impénétrable ; qu’il en éloigne toutes les pensées mauvaises et impures !
Celui qui, dans les circonstances les plus insignifiantes et pour les choses frivoles, prononce le saint nom de Dieu י le profère en vain et cornmet un blasphème ; car, par la coupable habitude de s’en servir comme d’un mot profane, il le dépouille de sa sainteté, il en ternit la majesté divine et émousse les sublimes émotions qui doivent s’emparer de notre cœur, toutes les fois que le nom sacré du Très-Haut se pose sur nos lèvres.
Prier sans ferveur, invoquer le saint nom du Seigneur quand notre cœur et notre esprit sont loin de lui, c’est offrir aü Tout-Puissant un sacriflce offensant, qui nous rend indignes d’étre exaucés. Vile poussière que le Créateur a animée de son souffle divin, et que sa volonté peut rendre au néant, c’est avec humilité, avec terreur que nous devons adresser notre prière au Dieu Très-Haut, qui lit dans les cœurs, au Juge suprême, qui pèse nos pensées les plus secrètes dans la balance de sa justice !
Impie et réprouvé est celui qui, dans l’intérêt de son avidité ou de ses affections, de sa haine ou de sa vengeance, atteste le nom de Dieu pour