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durait qu’un moment, et quand dans leur détresse ils revenaient de leurs égarements et imploraient ton assistance, tu venais à leur secours, et tu les délivrais de leur affliction.

C’est ainsi que la tradition révérée que nous ont léguée nos pères, raconte la délivrance de nos ancêtres des mains d’Antiochus.

Ce roi de Syrie voulut les forcer à renoncer à leur Dieu, et à violer la loi que tu nous ordonnes de sanctifier. Irrité de la résistance glorieuse de nos ancêtres, ce prince que l’orgueil rendait insensé ne mit plus de frein à sa cruauté. Une foule de nos aïeux moururent en martyrs; l’impie n’épargna ni l’âge ni le sexe; des vieillards, des femmes, des enfants même périrent courageusement pour rester fidèles à la foi d’Israël. Antiochus semblait te défier, ô mon Dieu, jusque dans ton temple qu’il profana d’une main audacieuse et sacrilège.

C’est alors, Seigneur, que la confiance en ta divine Providence exalta le courage d’une petite troupe de fidèles, à la tête desquels se plaça l’héroïque famille sacerdotale des Machabées.

Animés par ton amour, ô Seigneur, soutenus par la foi, ils attaquèrent et défirent l’innombrable armée des Syriens. Bientôt Israël victo-