Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/398

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Mais l’instabilité de notre nature, et la mort qui nous attend, ne doivent-elles pas nous effrayer, remplir notre cœur d’amertume, et empoisonner les jouissances de la vie ? Oui, la pensée de la mort doit remplir de terreur celui qui attache son existence à la terre, comme s’il devait y demeurer éternellement. Mais pourquoi cette idée aurait-elle pour moi quelque chose de sinistre ? La mort n’est-elle pas la fin de nos tristes épreuves ici-bas ? ne doit-elle pas me ramener vers mes pères, vers tous ceux que j’ai aimés sur cette terre, et qui m’attendent dans le ciel auprès du Père de tous les hommes ? Cette terre n’est qu’une tente dans le désert ; mon corps n’est que l’enveloppe fragile de mon âme immortelle, qui retournera, un jour, pleine de joie et d’allégresse dans sa patrie, où Dieu l’accueillera avec amour, comme un fils qui revient au foyer paternel.

XIV.

PRIÈRE.

Dieu, notre Père , tu aimes tous les hommes ; ils sont tous tes enfants ; mais tu préfères celui qui, sous l’humble chaumière, accomplit ta volonté, à l’ingrat qui t’oublie dans un palais somptueux. Oh ! s’il était sage, s’il écoutait ta voix ,