dant ta main s’étend vers nous avec miséri-corde, et le son du Schofar, comme une voix prophétique, vient nous exhorter à revenir à toi.
Hâtons-nous de retourner vers le Seigneur et d’invoquer sa pitié et sa bonté; le jour du remords est arrivé. Confessons-nous dans les larmes, et que nos gémissements s’élèvent jusqu’au trône du Très-Haut. Hâtons-nous , c’est peut-être le seul jour qui nous reste encore. Hélas, savons-nous si le Schofar qui va retentir ne sera pas pour nous la trompette formidable du jugement suprême, dont il est le symbole. Malheur à nous quand elle retentira au jour de la résurrection, si notre âme n’est pas purifiée par le repentir.
Grâces te soient rendues, mon Dieu, pour le sentiment religieux qui se réveille si vivement dans mon âme dans ce moment solennel; grâces à toi, mon Père céleste, pour la crainte pieuse que le jour de ton jugement inspire à mon cœur; je me sens ramené à toi, rallié à ta sainte loi, soumis avec amour à ta volonté et rassuré par ta clémence.
Daigne, Seigneur, prendre pitié de ma dou-leur et agréer, je t’en supplie, mon repentir. Soutiens-moi dans mes bonnes résolùtions, et assiste-moi dans l’accomplissement de mes de-voirs. Efface en ce jour mes forfaits et mes