Page:Τα ψηλά βουνά, 1918.djvu/7

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
5

Les amis,

Le 29 vers le soir, de l’église des Saints-Apôtres, tous les deux, regardez vers la montagne, dans notre direction, du côté du Verdoyant. Si vous voyez trois feux alignés, sachez que c’est un message pour vous de ma part ; Ça voudra dire que tout est prêt, la nourriture et les cabanes et tout ce qu’il faut. Vous préviendrez Phanis et les autres enfants.

Faites tout votre possible pour venir. Ne perdez pas de temps. C’est tellement beau là-haut !

Le 29… des Saints-Apôtres… ce soir… Voilà, les feux !


Les deux enfants venaient apporter le message à Phanis, à Mathieu et à Costakis.

Joie inespérée ! Jamais ils ne s’étaient mis d’accord de si loin. Est-ce qu’ils vont y aller ? Et quand ? Comment ?

Ils courent à la maison en gardant un œil sur les trois feux.

« Ils nous font signe ! » s’écrie Costakis.

Effectivement c’était comme si les trois feux les invitaient.


3. Le départ.

Ils doivent leur départ à M. Stéphane. De retour de la forêt, ce brave homme donna sa parole à leurs parents qu’il les accompagnerait.