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Oh la la la, quel festin
Sur la grappe de raisin
Quels cris, quel festin !
Ils l’ont laissée dégarnie

Tsiri-tiri tsiritro
tsiritri
tsiritro

Et le jour entier enivrés
Ils vont par-ci et par-là
En chantant à tous les vents

Tsiri-tiri, tsiritro
tsiritri
tsiritro


Seul Foudoulis ne chante pas ; il est le dernier. Le pauvre, le gros, le rond, le petit Foudoulis ! Sa mule est très paresseuse, elle n’obéit ni aux ordres ni aux coups de cravache. Pourquoi l’ont-ils mis sur cet animal ? Pour qu’il soit à la traîne ?

Foudoulis bataille pour l’amener devant, mais celui-ci reste derrière. Finalement Foudoulis commence à craindre que son animal ne soit pas une mule. Il lui examine attentivement les oreilles. « Peut-être qu’ils m’ont donné un âne par erreur… »

Mais les autres ne le laissent pas non plus tranquille, et à la fin ils finiront par lui faire croire :

« Foudoulis, ton pur-sang a les oreilles trop grandes ! »

« Attends, Foudoulis, il va bien finir par brailler ! »