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  • Chap. XXXI. — Quelques erreur qu’eussent commises les Romains, ils ne furent jamais punis d’une manière extraordinaire ; leur ignorance ou les mauvais partis qu’ils avaient pris ne leur attirèrent jamais aucun châtiment, même lorsque la république en avait éprouvé des dommages. 215
  • Chap. XXXII. — Une république ou un prince ne doit jamais différer trop longtemps à soulager le peuple dans ses besoins. 217
  • Chap. XXXIII. — Lorsque quelque grand danger s’est élevé, soit au dedans, soit au dehors, contre un État, il vaut mieux temporiser avec le mal que de le heurter de front. 218
  • Chap. XXXIV. — L’autorité du dictateur fut toujours avantageuse et jamais nuisible à la république romaine ; et c’est le pouvoir qu’usurpent les citoyens, non celui qu’ils obtiennent par de libres suffrages, qui peut nuire à la vie civile. 222
  • Chap. XXXV. — Pourquoi la création du décemvirat fut nuisible dans Rome à la liberté de la république, quoique cette magistrature eût été établie par les suffrages libres du peuple. 225
  • Chap. XXXVI. — Les citoyens qui ont obtenu les premières dignités de l’État ne doivent pas dédaigner les dernières. 227
  • Chap. XXXVII. — Des tumultes qu’excita dans Rome la loi agraire, et combien il est dangereux de faire, dans une république, des lois qui aient des effets rétroactifs et qui choquent d’antiques coutumes. 229
  • Chap. XXXVIII. — Les républiques faibles sont irrésolues et ne savent point prendre un parti ; ou si elles parviennent à en adopter un, c’est plutôt à la nécessité qu’à leur choix qu’il faut l’attribuer. 233
  • Chap. XXXIX. — On voit souvent arriver des événements semblables chez des peuples différents. 236
  • Chap. XL. — De la création du décemvirat à Rome ; de ce que cette institution a de remarquable, et comment, entre une infinité d’autres considérations, le même événement peut sauver ou renverser un État. 239
  • Chap. XLI. — Passer subitement de la modestie à l’orgueil, de la clémence à la cruauté, sans intermédiaire, c’est une conduite imprudente et sans but. 243
  • Chap. XLII. — Combien les hommes peuvent aisément se corrompre. 246
  • Chap. XLIII. — Ceux qui combattent pour leur propre gloire sont des soldats braves et fidèles. 247
  • Chap. XLIV. — Une multitude sans chef n’est d’aucune utilité, et il ne faut pas d’abord menacer, et demander ensuite l’autorité. 248
  • Chap. XLV. — C’est donner un mauvais exemple que de ne pas observer une loi, surtout lorsqu’on en est l’auteur, et renouveler chaque jour les offenses envers le peuple ne peut qu’offrir les plus grands dangers à celui qui gouverne. 249
  • Chap. XLVI. — Les hommes se jettent d’une ambition dans une autre ;