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moi ; et vous savez qu’on a rempli d’un si grand nombre de fautes celles qui en sont, que je ne m’y reconnois presque plus. Vous m’avez engagé à les corriger, et il y a trois mois que j’y travaille, sans avoir pu les ôter. Je continuerai pourtant de les revoir, puisque cela vous fait plaisir.


LETTRE À MILORD GALLOWAY.
(1701.)

Je ne me suis point donné l’honneur de vous écrire, Milord, sur le régiment que le roi vous a donné1 : vous auriez eu l’honnêteté de me faire réponse : j’ai voulu vous en ôter la peine et me suis contenté de prier M. de Montandre et M. Boyer de vous assurer que personne au monde ne prendra plus de part que moi à tout ce qui vous regarde.

Venons à M. de Puyzieulx. Je trouve qu’il agit fort prudemment de suivre le méchant goût des vins de Champagne d’aujourd’hui,


1. Le roi d’Angleterre, Guillaume d’Orange, lui avoit donné un régiment des gardes hollandaises à cheval.