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Sainville.
Croyez donc l’un & l’autre. Eh ! Comment, je vous prie,
M’assurer autrement de vous, & de ma vie ?
Je ne veux seulement, pour calmer mes frayeurs,
Que le titre d’époux : consentez, ou je meurs…
Angélique.
Ah ! Ciel !
Sainville.
Le tems nous presse ; optez d’accorder à ma flamme
Le titre que le Ciel semble me désigner,
Ou de m’ôter la vie.
Angélique.
Mais vous en répondrez.
Sainville.
À vous faire agréer d’éterniser ma chaîne,
À vous faire accepter le plus heureux lien.
Est-ce ainsi qu’on se rend ?
Angélique.
Vous ne pardonnez rien.
Sainville.
Non, sans doute, à l’amour.
Angélique, en lui tendant la main tendrement.
Ah ! quelle tyrannie !