Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 1.djvu/366

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Aramont.

Non, Monsieur, s’il vous plaît.Parbleu, Mademoiselle,
Ce sera malgré vous… (Voyant Hortence.)
Ce sera malgré vous… Mais je la vois ; c’est elle.

Clorine, à part.

Moi, je vais vous servir de la bonne façon.

Aramont, à part.

Cette fille paroît avoir quelque soupçon.



Scène II.

HORTENCE, ARAMONT.
Hortence, avec empressement.

Vous m’apportiez, sans doute, une heureuse nouvelle ?
Mon cœur impatient voloit au devant d’elle.

Aramont.

Oui-dà !

Hortence.

Oui-dà !N’êtes-vous pas notre libérateur ?

Aramont.

Vous me donnez, Madame, un titre trop flatteur.

Hortence.

Ne vous est-il pas dû ?

Aramont.

Ne vous est-il pas dû ?Que le Ciel m’en préserve.

Hortence.

D’où vient cet embarras ? Quelle est cette réserve ?
Avez-vous fait usage ?…