Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 1.djvu/334

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Du moins j’ai réparé les fautes qu’ils ont faites.
Quoi qu’il puisse arriver, j’ai mis ordre à ses dettes ;
Il ne se perdra point.



Scène III.

ARISTE, MONROSE.
Ariste.

Il ne se perdra point.Nous nous cherchons tous deux.

Monrose.

Oui, je sors de chez vous.

Ariste.

Oui, je sors de chez vous.Quel est ce bruit fâcheux ?
Ce qu’on dit, est-il vrai ? Vous quittez le service ?

Monrose.

Je ferai, malgré moi, ce cruel sacrifice.

Ariste.

On vous prendroit au mot.

Monrose.

On vous prendroit au mot.Je vends mon Régiment,
Afin de m’acquitter. Puis-je faire autrement ?

Ariste.

Peut-être : rien ne presse encore ; il faut attendre…

Monrose.

Attendre ! Quoi, Monsieur ? Qu’ai-je encore à prétendre ?