Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 1.djvu/321

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Clorine.

J’aurois pû le trouver tout aussi-bien qu’un autre.

Aramont.

En cela mon bonheur a prévenu le vôtre.

Clorine.

Il vaudroit tout autant qu’il eût été perdu.

Aramont.

Ma foi, vous avez fait ce que vous avez pû.

Clorine.

Donnez, Monsieur, donnez, puisqu’il faut le reprendre.
Mais ce n’étoit pas vous qui deviez nous le rendre.



Scène VII.

Aramont, seul.

Je serois bien surpris, si je n’étois qu’un sot.
Oui, vraiment, à la fin j’entends à demi-mot.
Il s’ensuit qu’il falloit avant toute autre chose,
Remettre ce portrait dans les mains de Monrose :
Et je conclus de-là qu’Hortense a le cœur pris.
Travaillons là-dessus ; il n’importe à quel prix.