Je dois avec Constance avoir un entretien ;
C’est sans doute au sujet de tout ce qui se passe :
C’est elle qui m’a fait demander cette grace ;
Pendant le bal, j’espere en trouver le moment.
Nous sommes convenus de ce déguisement ;
Je dois rester masqué.
Si je prenais ta place ?
Durval, tu me préviens.
Je pourrai la tromper ; j’éclaircirai mon sort,
Je lirai dans son cœur.
Afin de lui donner une pleine assurance ;
Tu nous observeras alors avec prudence,
Et tu pourras bientôt trouver l’heureux moment
De te substituer près d’elle adroitement.
Ma curiosité me fait trop entreprendre.
J’aurai tout préparé, tu n’auras qu’à l’entendre.
J’aurois trop à souffrir… en croyant te parler,
Constance contre moi peut & doit exhaler
Ces reproches qu’elle a condamnés au silence :
Ce seroit essuyer toute leur violence ;