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Argant.
Nos fautes ont pour vous de furieux appas.
Vous nous ressemblez peu, vous triomphez des nôtres,
Et nous ne demandons qu’à partager les vôtres.
Sophie.
Fort bien.
Florine, s’avance pour lire la sienne.
Celui-ci me paroît un peu trop fort pour moi.
(Elle rend ou brûle le billet.)
Monsieur, en vérité, l’on ne peut mieux écrire ;
C’est dommage pourtant qu’on ne puisse vous lire.
(Damon reprend les billets.)
Durval, en revenant de son étonnement.
Mais enfin le portrait…
Sophie.
Quoi ! vous récriminez ?
Florine.
C’est une trahison que vous imaginez.
Sophie.
Vous voulez joindre encor l’insulte à la blessure ?
C’est être trop cruel.
Florine, vivement.
Qu’une autre traiteroit de la bonne façon.
Sophie, elles enlevent Constance.
Venez ; pour vous venger, laissez-lui son soupçon.