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Florine.

Souffrez que je respire.

Constance.

Souffrez que je respire.Eh ! bien, quelle nouvelle ?

Florine.

Tenez, j’en suis encor dans un enchantement !…
Venez, vous trouverez dans votre appartement.

Constance.

Mon époux ?

Florine.

Mon époux ?Votre époux !… Lui !… La demande est bonne !
Est-ce jamais par-là que son chemin s’adonne ?
Il est vrai que ceci seroit assez nouveau,
Vous logez l’un & l’autre aux deux bouts du château.

Constance.

Florine, sçachez mieux respecter votre maître.

Florine.

Je me tais… mais…

Sophie.

Je me tais… mais…Sçachons ce que ce pourroit être.

Florine.

Vous ne devinez pas ?… C’est votre habit.

Constance.

Vous ne devinez pas ?… C’est votre habit.Comment ?

Florine.

Que l’on vient d’apporter, Madame ; il est charmant.

Constance.

Cette fille extravague.

Florine.

Cette fille extravague.Écoutez-moi, de grace ;