Page:Œuvres de Walter Scott, Ménard, traduction Montémont, tome 20, 1838.djvu/491

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« Vous n’êtes pas fâché, général, de me faire cette dernière courtoisie, dit le prince ; et pour ma part, je vous en remercie. Vous m’avez appris le principe d’après lequel un homme sur l’échafaud se sent prêt à pardonner même à l’exécuteur, et à éprouver pour lui un sentiment de bienveillance. — Adieu ! » Ils étaient assis dans la barque qui s’éloigna aussitôt du rivage. Le théologien d’Oxford bénit à haute voix le prince, et en termes que le général Campbell était trop généreux pour critiquer alors, ou pour se rappeler ensuite : — même on dit que, tout whig et Campbell qu’il était, il ne put s’empêcher de prononcer aussi l’amen unanime qui retentit sur le rivage.