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temps, pour satisfaire les désirs de mon excellent hôte, je m’occupai de temps en temps de quelques mémoires de sa famille, qui avaient été heureusement conservés et qui contenaient des détails curieux relatifs aux liens qui l’attachaient à l’Écosse, circonstance à laquelle je fus, dans le principe, redevable des bonnes grâces du marquis de Haut-Lieu.


Je méditai sur toutes ces choses more meo (à ma manière), jusqu’au moment où je retournai auprès du beef et du feu de houille de la Grande-Bretagne, retour qui n’eut lieu qu’après que j’eus rédigé ces réminiscences gauloises. Enfin le résultat de mes méditations prit la forme dont mes lecteurs, si cette introduction ne les a pas épouvantés, seront bientôt à même de juger.

Si le public daigne accueillir cet ouvrage avec bonté, je ne regretterai point les quelques mois pendant lesquels j’ai été absent de mon pays.