677. [L’amour est plus violent que l’amour-propre, puisqu’on peut aimer une femme malgré ses mépris.]
678. [Je plains un vieillard amoureux ; les passions de la jeunesse font un affreux ravage dans un corps usé et flétri.]
679. [Il ne faut point apprendre à danser en cheveux gris, ni entrer trop tard dans le monde.]
680. [Une femme laide, qui a quelque esprit, est souvent méchante par le chagrin qu’elle a de n’être pas belle, quand elle voit que la beauté tient lieu de tout.]
681. [Les femmes ont, pour l’ordinaire, plus de vanité que de tempérament, et plus de tempérament que de vertu.]
682. [C’est être bien dupe d’aimer le monde, quand on n’aime ni les femmes, ni le jeu.]
683. [Qui est aussi léger qu’un Français ? Qui va, comme lui, à Venise, pour voir des gondoles ? ]
684. [Il est si naturel aux hommes de tirer à soi et de s’approprier tout, qu’ils s’approprient jusqu’à la volonté de leurs amis, et se font de leurs complaisances même un titre pour les dominer avec tyrannie[1].]
685. [Qui fait tant de mauvais, de ridicules et d’insipides plaisants ? Est-ce sottise, ou malice ? ou l’un et l’autre à la fois[2] ? ]
686. [La même différence qui est entre la franchise et la grossièreté, se trouve entre l’adresse et le mensonge : l’on n’est grossier, ou menteur, que par quelque défaut d’esprit ; le mensonge n’est que la grossièreté des hommes faux ; c’est la lie de la fausseté[3].]