Page:Œuvres de Vauvenargues (1857).djvu/279

Cette page n’a pas encore été corrigée

SUR LA FOI i' · AVIS DU LIBBAIRB. ` h_ L‘auteur avait résolu de ne point remettre, dans cette nouvelle edi-; tîün, les deux pieces suivantes, les regardant comme peu assortissantes ` aux matieres sur lesquelles il avait écrit. Son dessein était de les rétablir dans un autre ouvrage ou leur genre n’aurait point été déplacé. Mais la '¤0rt, qui vient de l'enlever, m‘otant Pespérance de rlen avoir d‘un l'*¤¤ime si racommandable par la beauté de son génie, par la noblesse de ses pensées, et dont l’unique objet était de faire aimer la vertu, j‘ai °"\x que le public ine saurait gré de ne pas le priver de deux écrits aussi adlnirables pour le fond, que pour la dignité et Péléganœ avec les- qïiclles ils sont traités'. q ' Heureux sont ceux qui ont une foi sensible, et dont l'es· I>¤`it se repose dans les promesses de la Religion! Les gens dla monde sont désespérés si les choses ne réussissent pas Rëlon leurs désirs; si leur vanité est confondue, s’ils font des fautes, ils se laissent abattre à la douleur; le repos, qui est la fin naturelle des peines, fomente leurs inquiétudes; I Sur l'exem·plaîre d’Aix, Voltaire n'entre pas dans lo détail de ce morceau, El n'y met d'autre note que cells-ci : A renvoyer dans un autre ouvrage, de Diéié. — G. ' ' ' C Cet avis se trouve dans la seconde édition des (Buvres de Vauvenargues, Qtsmmencée par lui-méme, mais qui ne fut achevée qu’apres sa mort par le îibraire Antoine·Clauds Brissaon, Paris, l'lb7, in-12, sous la surveillance du Pabbé Trublet et de l’abbé Séguy. ·-B. —Quoi qu'en dise le libraire, Vao~ venugucs ¤'avait nullement résolu de retirer ces deux pièces. Nous avons — examiné avec soin Pexemplaire d‘Aix, annoté par Voltaire, et sur lequel Vau- venargues marquait ini-memo les corrections, changements et suppressions a faire dans la seconde édition ; or, nous pouvons allirmer que, malgré les in- stances de Voltaire, dont ces choses aflligeaienl la philosophie (voir sa lettre dela tln d'avril i7li6), Vanvenargueslesmai¤tenait,sa¤sen otor un seul mot.- G. 15