Page:Œuvres de Vauvenargues (1857).djvu/195

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I na A PAUL-HIPPOLYTE-EMMANUEL DE SEYTBES· omcirn su stains-: nu non. ' [AVERTISSEMENT DE HAUTEUR.] , [œlui pour qui avalent été composés quelques-uns des morceaux qu‘on vient de lire *, étant mort a Prague, pendant la dernière guerre, on'ose maintenant faire paraitre à leur suite le triste témoignage que la compassion et l‘amitié se sont elforcées de lui rendre.] Ainsi donc j’étsis destiné à survivre à. notre amitié, Hip- polyte, quand j'espérais qu'elle adoucirait tous les maux et tous les ennuis de ma vie jusqu'à mon dernier soupir! Au moment où mon cœur, plein de sécurité, mettait une aveu- gle confiance dans ta force et dans ta jeunesse, et s’a.ban— donnait à sa joie, 0 douleur! une main puissante éteignsit dans ton sang la source de la vie; la. mort se glissait dans ton cœur, et tu la portais dans le sein. Terrible, elle sort t Lc jeune homme dont Vauvenargues fait icl l'éloge funèbre, comme Vol- taire devait faire bientot celui de Vauvenargues lnl-meme, appnrtenaità une branche, aujonrd'hui éteinte, des Caumont, originaires du Comtst»Venaissin. Fils alué de Joseph de Seytres, marquis de Caumont, correspondant honoraire de l’ac:démie des Inscriptions et Belles-Lettres, et d'Elisabetlx, de Denis ; ne le 13 août 172b, il était de neuf ans plus jeune que Vauvenargues, ce qui explique le ton presque patemel de celui-ci dans les Conseils et dans les Discours qu’il lui adressait, et qu'on a vus plus haut. Sous-lieutenant dans le régiment ou Vauvenargues était capitaine, Hippolyte ne put resister aux fati· pas de la campagne de Boheme, et y succomba au mois d'avriI i'lt2, n’ayant pas atteint Page de 18 ana. ll est permis de penser que Vauvenargues, avec l‘exa.gération naturelle a la douleur, snrfait. un peu le personnage d'un ami , <|¤l était en même temps son eleve; cependant, pour qu’un tel cœur et un tel esprit eussent été s ce point touchés, il fallait bien que ce jeune homme ûonnat, en etfet, de grandes espérances. — G.

  • Conseils ai un Jeune homme, Discours sur lo Gloire, Discours sur les

Pluùin. _