Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 3, Lemerre, 1890.djvu/249

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Frontin avait raison, c’est moi qu’elle préfère :
L’oncle bat le neveu ! Géronte bat Valère !
Ils me donnent leurs biens ! Grâce à ce vieux chapeau,
Le monde m’apparaît sous un jour tout nouveau !

Champagne, ivre et chantant.
––––––––––––––Quand sous la treille,
––––––––––––––Une bouteille,
––––––––––––––Blonde ou vermeille,
––––––––––––––M’a fait asseoir,
––––––––––––––Ma foi ! j’ignore
––––––––––––––Si c’est l’aurore
––––––––––––––Qui la colore,
––––––––––––––Ou bien le soir.

Géronte, mettant son chapeau.
Il est comme une grive au temps de la vendange,
Très soûl.

Champagne.
Très soûl.Bonjour, monsieur.

Géronte.
Très soûl. Bonjour, monsieur.Hein ! Bonjour ! C’est étrange !
Faquin, tu me vois donc ?

Champagne.
Faquin, tu me vois donc ?