Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 2, Lemerre, 1890.djvu/89

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Mais tous ces corps sans âmes
    Plaisent un jour…
Hélas ! j’ai six cents femmes,
    Et pas d’amour !

Ni la vierge de Grèce,
    Marbre vivant ;
Ni la fauve négresse,
    Toujours rêvant ;
Ni la vive Française,
    À l’air vainqueur ;
Ni la plaintive Anglaise,
    N’ont pris mon cœur !

Tous ces beaux corps sans âmes
    Plaisent un jour…
Hélas ! j’ai six cents femmes,
    Et pas d’amour !