Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 2, Lemerre, 1890.djvu/307

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Puisque j’avais l’amour, que m’importait le ciel !
Se défiant de moi, la Reine fit l’appel ;
Un météore avait, rasant de près la terre,
De ma faute surpris et trahi le mystère.
La Reine me punit, oh ! bien cruellement.
Consumé de regrets et d’ennuis, mon amant
Se meurt persuadé de n’avoir fait qu’un rêve,
Et lorsque je reviens, avant qu’il ne s’achève,
Pour reprendre mon rang dans le céleste chœur,
Il tombe, hélas ! frappé d’une étincelle au cœur !
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