Page:Œuvres de Spinoza, trad. Appuhn, tome I.djvu/326

Cette page n’a pas encore été corrigée

nature ne nous trompe pas, etc. A quoi je réponds que’accorde la majeure mais que je nie la mineure. Car nous avons une idée claire et distincte du Triangle bien que ne sachant pas si l’auteur de notre nature ne nous trompe pas ; et, pourvu que nous ayons de Dieu une telle idée, comme je l’ai abondamment montré plus haut, nous ne pouvons douter ni de son existence ni d’aucune vérité mathématique.

Après cette introduction nous allons commencer notre exposition.