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M. le conseiller auliquè Schulz, à Mieteau ;
M. le professeur Woltmann, à Iéna.

Comme d’ailleurs la société ici mentionnée ne se regarde nullement comme close, il sera toujours loisible à tout écrivain allemand qui sera disposé à se soumettre aux conditions de l’association qui ont été jugées nécessaires, d’y prendre part. On laissera libre aussi, quiconque le demandera, de garder l’anonyme, parce qu’on n’aura égard, pour l’admission des articles, qu’à leur contenu et non à la signature. Pour cette raison, et pour laisser plus de liberté à la critique, on se permettra de s’écarter de l’usage général, et de taire jusqu’à la fin de chaque année les noms des auteurs des divers morceaux : ce que le lecteur tolérera d’autant mieux, que la présente annonce lui fait déjà connaître l’ensemble de ces noms.

Schiller[1].
Iéna, le 10 décembre 1794.
  1. A la suite de cette annonce est un avis signé « la Librairie J. G. Cotta, à Tübingue, » qui indique le mode de publication et les conditions de la souscription. Il paraîtra tous les mois, à partir de janvier 1795, un cahier de sept feuilles grand in-8°. Le prix d’une année entière sera un carlin d’or, ou six reichsthaler et huit gros de Saxe. Les cahiers séparés ne pourront être vendus moins de seize gros.