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Car le triste veiller m’est pire que la mort,
Et le songe m’est vie heureuse et favorable.

Toutesfois s’il est vray qu’un sommeil gracieux
Nous figure la mort, et le veiller la vie,
Las ! de vivre en veillant j’ay perdu toute envie !
Pource, ô mort ! haste-toy de me clore les yeux.


FIN DES IMITATIONS DE L’ARIOSTE