tions du tartre et leurs diverses espèces[1]. Car les choses sont subtiles, jusqu’à ce qu’elies viennent à se révéler et se manifester. Et considérez ceci comme vous le fait connaître cet exemple : comme lorsqu’une chose quelconque est distillée au plus haut degré et conduite enfin jusquà la volatilisation et devient sans corps ; or rien n’a été fait sans corps ; mais si une chose (paraissant telle) vient à être soumise au véritable travail, ou bien trouve son maître, alors son corps est toujours découvert[2]. De même ici également, puisqu’il n’est trouvé ni dans le ventricule, parmi les excréments, ni dans l’urine ; mais le corps du tartre est trouvé volatil, et il pénètre (permeat, geht) dans les autres membres susdits comme un vin ardent qui monte[3], de telle sorte qu’il est supposé n’avoir plus de corps. Cependant il en a un. Et bien qu’il (le vin ardent) soit fait (nidatur, gethan) et qu’il circule dans le pelican[4], cependant il contient en lui un tartre. De même aussi ces choses. C’est pourquoi, si elles tombent dans les lieux convenables des membres susdits, alors le véritable[5] Maître est trouvé, qui peut séparer l’un de l’autre le corps et la
- ↑ Und die manigfaltige art. Palthenius a traduit : selon leurs natures.
- ↑ Sondern wenn es in seine rechte arbeit kompt, und unter seinen Meister, so wird allmahl sein corpus gefunden. La treduction de Palthenius dit : et bien que certaines choses paraissent ainsi, cependant leur corps est toujours découvert par un artisan habile et consciencieux.
- ↑ Ein Brenterwein der auffsteiget. Vinum. ardens ascendens, l’alcool se volatisant par distillation.
- ↑ Voir l’explication de ce terme tome Ier, page 250.
- ↑ La version de Palthenius contient geminus pour genuinus, erreur recopiée par Bitiskius.