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LIBER PARAMIRUM

de ceci n’est resté étranger ni n’a été omis. Ensuite, outre ceci, un autre tartre doit être connu en ces choses. Celui-ci indique, au sujet des membres principaux, combien ceux-ci sont accablés () par le Tartre[1], et par quelles causes et matières ceci peut être fait. Car celui-ci contient ses maladies particulières. La cause en est qu’il ne provient pas des tartres déjà énumérés ; mais c’est un tartre étranger (peregrinus, ) qui est engendré dans ces lieux. Et, bien qu’il ait lui-même sa cause dans la nourriture et qu’il vienne d’elle, cependant il ne se comporte pas à la manière des excréments, comme ce qui a été démontré plus haut, mais il possède son autre voie. C’est pour cette raison qu’il est, à juste titre, séparé des autres ; et comme il est dit en son livre particulier, son genre lui est propre, et il a ses membres spéciaux.

Il a déjà été dit plus haut, au sujet du traitement (de curatione, ) que les calculs doivent être chassés (expellendi, ) par réduction. Car ils ne peuvent être taillés (scindi, zuschneiden) sinon seulement ceux qui sont dans les voies génitales (in solis pudendis, ). Donc, de là, l’art est placé dans la préparation des choses qui réduisent, et non de celles qui transmuent ou précipitent. Cependant, autre est le traitement de celui dont nous parlerons plus loin ; et ici, il faut remarquer qu’il advient souvent qu’un calcul est arraché (elidatur, ) et qu’un autre croit à la place de celui-ci, comme lorsqu’un enfant

  1. En marge on lit : le tartre des membres principaux diffère du tartre des excréments.