ais maintenant il convient de disserter de
l’autre mode de formation du calcul, concernant
les excréments de l’urine. C’est ce qui
fera l’objet de ce discours. S’il advient donc que la
boisson et la nourriture soient purifiées des excréments[1],
et ceux-ci envoyés du ventricule au foie,
sachez, d’abord, que l’urine est engendrée hors de la
région du ventricule, c’est-à-dire que la nourriture
est d’abord attirée vers le foie, et que l’urine, ainsi
attirée, est séparée de la nourriture dans les veines et
méats mésentériques (in venis mesaraicis). Et, à
cause de ceci, notez que le foie n’attire rien à lui que
ce qui lui appartient, c’est-à-dire ce qui est nourriture.
Le reste, c’est-à-dire ce qui est superflu, passe
outre et se dirige vers les voies urinaires. Car, de
même qu’une pluie tombe goutte à goutte, si elle est
engendrée ainsi, et non pas une grande quantité
d’eau ensemble, il y a, ici, au contraire, une génération
guttale (guttalis generatio, ein tropffende ge-
- ↑ Que la séparation soit faite, dit la version de Palthenius.