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LIBER PARAMIRUM

de Corbeil, dans son poème : de Virtutibus et laudibus compositorum medicaminum le cite en ces deux vers rapportés par Tiraboschi, (Storia della letteratura italiana. Lib. IV. IX. tome III) :


Velem quod Medicæ doctor Platerius artis
Munere, divino vitales carperet auras.

Fabricius, dans sa Bibliotheca latina mediæ et infimæ œtatis, le désigne sous le nom de Joannes à S. Paulo Platearius, et le dit né en France. Il est intéressant de constater que Paracelse avait eu connaissance des œuvres de cet auteur obscur.

Page 230, note 2, ligne 3, lisez : Linnæus au lieu de : Lam. Fait

Page 239, Mumia. À la notice déjà fort longue, que nous avons consacrée à l’étude de cette substance, il convient d’ajouter ce qu’en dit un Paracelsiste, Nicolas de Locques, médecin spagyrique, dans son traité : Les vertus magnétiques du sang, de son usage interne et externe pour la guérison des maladies. Paris, 1664 : « La momie est l’esprit balsamique du sang. (chap. 1). La momie des plantes est leur soulfre, gomme ou résine, que l’esprit balsamique des playes ou de nos corps, tire par les bains, ou autres applications, (id.). « La momie où réside l’esprit de la vie est double, scavoir spirituelle et corporelle, sympatique ou antipatique, curative ou morbifique ; comme la première renferme la médecine universelle, l’autre est la racine et la semence de toutes les maladies » (chap. II). « l’entend par la momie spirituelle, où réside la vertu magnétique du sang, certaine substance incorruptible, qui résulte de l’union des sucs ou des humeurs, au sang, et, par conséquent, qui fait l’harmonie des quatre éléments, ou des quatre humeurs », (id.), « L’esprit magnétique du corps humain est souvent ressuscité de mort à vie par l’esprit magnétique du sang des animaux, qui passe en notre substance, comme la peste en son levain » (chap. v.).

Page 257, ligne 8. Le Dr Garrigues a eu l’obligeance de nous faire remarquer dans le numéro de septembre 1913 de Minerva Medica, que l’expression anzündender devait s’appliquer à une étoile filante et non pas à une étoile brillante. Cette interprétation paraît, en effet, plus conforme à la vérité, et nous le remercions de son observation justifiée.

Page 252, ligne 3 : lisez : sinon, au lieu de : ninon. Fait

Page 260, ligne antépénultienne, lisez : divers, au lieu de diverses. Fait