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LIBER PARAMIRUM

la foi a aussi produit son opération plus fortement, de telle sorte que l’infirmité n’a pas été enlevée, et ainsi tout médecin est induit en désespoir. De même, il est à noter que, par quelques gens du peuple, une observation a été faite, que les planètes, la nouvelle lune, les quartiers, la pleine lune et autres semblables cours célestes[1] irritaient et augmentaient de semblables maladies[2] ; d’où diverses sectes ont pris naissance ; quelques-unes ont cru que les étoiles étaient des dieux ; d’autres ont cru que les Saints étaient devenus des Dieux, et ont commandé aux étoiles. Les médecins ont à juger le désaccord[3] de ces sectes, et à expliquer et révéler le fondement de ces choses.

  1. Forberger dit : les conjonctions et les oppositions des planètes.
  2. En marge : superstition astronomique.
  3. Palthenius a omis cette expression.