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LIBER PARAMIRUM

tion est même plus que la syncope. Et, au sujet de ces maladies, des chapitres particuliers ont été écrits, principalement pour comprendre la mécanique (ad intelligendum mechanicum, ), ce que nous ne développerons pas plus amplement ici.

Or, comme l’exemple a été donné de la suffocation, de même il faut l’entendre de la précipitation par (ex, ) l’homme, c’est-à-dire par (ex, ) son ciel. Car toutes ces maladies, que la matrice reçoit, plus nombreuses qu’on ne peut les comprendre sous les noms virils, proviennent du ciel de l’homme. Et, bien qu’elles naissent vraiment, dans le corps féminin, de la terre, du firmament, de l’air et de l’eau, comme on l’a dit plusieurs fois, en plusieurs endroits auparavant, cependant le ciel est la grande cause de l’homme. Car, de même que la peste est une maladie, née du ciel au-dessus de Ia nature de l’homme, et qui comnience, cependant, dans l’homme, et dont l’ultime matière est en lui, il en est de même dans ce cas. Or, la précipitation même provient de l’astre, d’où émane l’apoplexie. Le débordement (profluvium) de la matrice vient de l’astre, d’où proviennent la dyssenterie, la lienterie, la diarrhée, qui se dirigent et se terminent dans la matrice, selon ce corps du microcosme ; d’où vous pouvez voir que toutes choses doivent être considérées, par le médecin, selon l’origine première, et comment toutes choses passent de l’une dans l’autre ; et, pour cette raison, vient ensuite la monarchie avec son interprétation. Car, à moins que tu ne spécifies les maladies