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LIBER PARAMIRUM

même que le ciel fait un autre homme, ainsi l’homme, également, fait une autre femme, c’est-à-dire une autre nature, caractère, condition et propriété, dans ces choses qui se rapportent à la propriété microcosmique. Par l’influence et l’impression, la femme est constellée () par l’homme ; les constellations (sydera) de celle-ci s’éioignent d’elle, et les constellations de l’homme sont reçues à la place de celles-ci. Celui qui connaît ces choses, celui-là est vraiment dans les environs de la médecine. Celui qui ne connaît pas du tout les astres, à celui-ci, ces choses seront invraisemblables. Car, qui est plus ennemi de la Nature, que celui qui se juge plus ingénieux () que la Nature, tandis qu’elle est, cependant, notre suprême école[1] ? C’est ainsi que le travail, que les écrivains anciens ont fait sur les maladies des femmes, est inutile[2]. Car ils ne se sont pas même souvenus d’une parole ou lettre de cette mutation de la femme, dans son corps intérieur, par les astres de l’homme, selon que ces deux natures microcosmiques sont affectées mutuellement l’une l’autre. Car l’inférieure reçoit l’impression de la supérieure, de telle sorte que ce qui est en bas est incliné (inclinatur, ) vers ce qui est en haut. Par la puissance dans la Théorique et la Physique, elles doivent être décrites dans leur voie et leur forme, de deux manières différentes[3]. Car, si le corps de

  1. Palthenius ajoute : et discipline.
  2. Palthenius a traduit : C’est ainsi que nous devons estimer le travail des écrivains anciens qui ont accumulé tant de vains commentaires sur les maladies des femmes.
  3. Palthenius a totalement déformé ce passage.