Page:Œuvres de Paracelse, trad. Grillot de Givry, tome II, 1914.djvu/141

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
127
LIBER PARAMIRUM

fundus) est, dans le ciel, dans la nature[1] des étoiles, et, dans l’homme, dans la cavité du diaphragme[2]. Le tréfonds[3] est la terre ; de même la vessie et sa région qui est sous les reins et lieux analogues. Et, de même que la foudre tombe sur la terre, de même elle tombe dans la vessie et les reins, car là est l’anatomie de la terre et de l’eau, c’est-à-dire la surface plane (planities) inférieure du globe et de la sphère. Il s’ensuit de ceci que, puisque cette région est la surface plane de la surface inférieure, celle-ci est le lieu qui est obligé de soutenir cette génération selon qu’elle tombe et se produit. Car elle ne tombe pas dans la congélation, mais dans le liquide ; mais la congélation survient si rapidemeent qu’elle congèle avant de découvrir la surface plane (planities). De même toute foudre accomplit également ceci, d’abord dans la région de la sphère plane inférieure, puisqu’elle est une liqueur auparavant, c’est-à-dire une liqueur de la pierre. Car la congélation se produit dans la région étrangère, et non dans la région propre, c’est-à-dire dans son fumier[4]. C’est pourquoi sachez que toute génération de ce genre ne prend pas naissance où elle se trouve, mais elle réside dans une région étrangère, et non dans la sienne propre. Et alors elle n’est pas telle qu’elle est dans son lieu. De même qu’un fer qui est liquide dans le feu se durcit

  1. In wesen. Forberger a traduit : in loco.
  2. La version de Palthenius n’a pas saisi le sens de ce passage.
  3. Forberger ajoute : dans la foudre, avec de nombreux contresens causés par sa concision exagérée.
  4. La version de Palthenius a omis cette phrase, ainsi que celle de Forberger.