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PARACELSE

pité ; le foie : Pt. Mz.[1] ; la vessie, le raifort et le lin (linaria) ; le nez, l’Ellébore et les feuilles de pêcher ; et ainsi des autres. Mais il n’a jamais rien existé pour les larmes, qui ait expurgé l’émonctoire de la rate. Mais les docteurs sont tels en ceci qu’en toute autre chose. Il est encore un point de leur sapience, c’est que la fièvre quarte est expulsée également par les yeux ; aussi s’efforcent-ils de la rechercher par d’autres voies, comme l’anus, la sueur et autres semblables. Ce qui leur fait commettre toutes ces erreurs dans l’Anatomie, la Philosophie et la Lumière de la Nature. Ainsi la rate est sujette au calcul ; elle reçoit de ses excréments ce calcul même, ou sorte de tartre. Or l’estomac de la rate se trouve dans ses propres pores ; en eux, elle digère (coquit, ) et sépare sa nourriture de son excrément ; et il s’échappe par les pores, comme une eau subtile qui est très clarifiée et distillée à sa sortie dans la vessie, comme nous le dirons en son lieu. Et si, de cette manière, le tartre est engendré et séparé, et s’il a l’esprit du sel avec lui, alors, de ce tartre se produira quelque chose de semblable à l’Érysipèle ; mais non la fièvre quarte.

Vous devez donc vous souvenir de ce qu’il a déjà été dit et exposé, au sujet du tartre des parties prin-

  1. Ce terme se trouve ainsi abrégé, dans toutes les éditions allemandes et latines que nous avons pu consulter. Fr. Strunz, dans son édition d’Iéna, le laisse passer, sans explication, comme si chacun en pouvait entendre le sens. On ne peut guère risquer que des conjectures sur sa signification. Le sens le plus probable est Planet Màrz, c’est-à-dire le Fer, ou encore Präcipität März, ou nitrate ferrique (Az O3)6 Fe2 (?) Néanmoins le fer, suivant la médecine astrologique, ne correspond pas au foie, mais à la vésicule du fiel.