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LIBER PARAMIRUM

quatrième de l’entité des esprits et la dernière de l’entité de Dieu. Et c’est là aussi la raison de toutes les autres maladies, à laquelle vous devez prêter une très grande attention en remarquant que tous les maux absolument naissent, non pas d’une, mais de cinq causes ou principes, tandis que récemment votre opinion, sans aucun fondement et avec erreur certaine, avait adhéré à une seule et unique entité.


IX
PROLOGUE V


IL n’y a pas de raison pour que vous vous étonniez Ge de ce présent prologue de notre parenthèse. Car l’étonnement provient de l’ignorance et de l’impéritie. Que s’il vous plaît cependant de vous étonner absolument, passez, je vous prie, à la lecture de cette parenthèse, qui mettra fin à votre étonnement. Car nous ne craignons pas du tout votre plume, bien qu’elle nous lance des regards obliques et de travers. Il vous a plu d’avoir toutes sortes de médicaments ou recettes (Recepta) comme on les appelle, très habilement composées, contre les fièvres. Mais quelles que soient celles-ci, il est certain que par leur usage, vos vœux n’ont pas été si bien accomplis, que leur effet ne vous remplisse vous-mêmes de crainte. Car si vous considérez leur fondement, remarquez combien vous êtes insouciemment ignorants de lui, car vous regardez autre chose que ce que vous devez regarder. Vous divisez les genres de fièvres en près de 70 espèces ; cependant, vous ne remarquez pas que c’est