Page:Œuvres de Paracelse, trad. Grillot de Givry, tome I, 1913.djvu/49

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
13
LIVRE DES PROLOGUES

IV
PROLOGUE IV


NOUS diviserons en deux parties les livres susdits. L’une sera la pratique du corps, l’autre des blessures[1]. Chacune sera convenablement séparée par ses Canons spéciaux et ses paragraphes. Nous accommodons ce préambule ou prologue (prœsagium) à chaque partie, de telle sorte qu’il se rapporte à tous les degrés. Cependant, avant de commencer les cinq livres promis, nous vous donnerons une Parenthèse, à vous autres, médecins de chaque secte de l’un et de l’autre ordre, distincte en quelque sorte de l’autre Parenthèse, et que nous voulons définir : Parenthèse médicale. La place de celle-ci est imposée entre les présents prologues et les cinq livres susdits de conclusions, de telle sorte qu’elle ne soit liée à aucun d’eux et soit appropriée à tous, mais subsiste seule en elle-même. Et cette Parenthèse vous enseignera vraiment les origines de tous les maux, desquelles ceux-ci proviennent, et que le médecin de quelque secte que ce soit doit avoir parfaitement connues et explorées. S’il l’a fait, alors, suivant son libre arbitre, il peut s’attacher à la secte qui lui plaira et se servir de ces bases, en opérant, puisqu’il connaît les origines des maladies, au moyen de l’explication de cette parenthèse. Cette parenthèse, puisqu’elle est le signe ou exposition de toutes les causes morbifiques, pré-

  1. Autrement dit la partie clinique et la partie chirurgicale.