mes. Ils disent ; l’impression vient du ciel[1]. Ceci n’est pas. Car le ciel n’imprime rien en nous. Nous avons en nous l’effigie formée de la main de Dieu. Quels que nous veuilions être, en celle-ci, cependant, sans aucun intermédiaire (medium, ), nous sommes, avec tous nos membres, l’œuvre et l’image gravée (simulacrum, ), de la main de Dieu[2]. Or, quelles que soient les conditions, propriétés ou mœurs que nous possédions, nous reçevons toutes ces choses de[3] l’insufflement (inspiratus, ) de la vie, avec lequel les choses sont insérées ou données (insitae, ) en nous. Car les maladies dont nous sommes affligés nous viennent (emergunt, ) des trois substances susdites ensemble, par la raison que nous avons expliquée ; à l’intérieur, elles ont quelque chose à imprimer[4], comme un feu dans le bois ou dans la paille[5], ou un safran (crocus, ) dans l’eau. Sachez donc que ceci est l’impression, que nous ne pouvons éloi-
- ↑ Pelthenius : Est faite célestement.
- ↑ La première traduction latine dit : Nous recevons la forme et l’image par la puissance de Dieu, sans aucun travail de nous, et nous demeurons images, suivant notre volonté, pro nostro arbitrio.
- ↑ Auss. Le premier traducteur latin dit très bien : ex ; Palthenius traduit à tort : cum.
- ↑ Darein haben sie etwas zu imprimieren. Les traducteurs latins ont bizarrement interprété cette phrase : le premier a dit : le ciel (?) peut imprimer quelque chose à celles-ci. Le second : dans la chose (hoc) qu’ils impriment, les astres (?) demeurent (habent) comme le feu, etc. Le texte ne parle ni d’astres, ni de ciel.
- ↑ Strow. Le premier traducteur latin dit : aut lapidi (!?)