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PARACELSE

ments et autres semblables[1]). Car, si la maladie doit être nommée, il est bon qu’elle soit nommée de ce qui engendre la maladie. C’est pourquoi l’ordre a été gardé dans chaque chapitre, où il est traité de quelque maladie, bien que ce livre ne suive pas celui-ci. Car ces livres demeurent dans leur Théorie et Physique ; autrement leurs pratiques sont exposées dans leurs livres spéciaux.

CHAPITRE VII


Eensuite il n’est pas moins exact que, outre toutes ces choses, il existe encore un autre genre de maladies. Deux de celles-ci sontrapportéesen ce chapitre. L’une vient de la Semence du Sperme (ex semine spermatis, ), l’autre de la Forme Spécifique. Lesquelles doivent être très spécialement et attentivement examinées, afin qu’elles soient distinguées bien exactement des autres maladies. 11 est connu de vous comment toutes choses consistent, comme nous l’avons dit, en ces trois choses ou substances premières. Or, en ces choses existe un certain autre accident particulier, qui ne se rapporte pas à celles dont nous avons traité jusqu’ici. C’est le suivant, savoir ; qu’il existe certaines choses qui excitent la sueur, d’autres qui relâchent, d’autres qui brûlent, et autres choses semblables. Toutes ces choses doivent être soigneusement considérées. Car elles

  1. Le premier traducteur latin dit : qui, non seulement contiennent les symptômes externes ou, par hasard, contingents, mais même les Éléments, et plusieurs de leur genre.